Les Saintes

Enfin !!!! Près de 5 mois après notre arrivée, nous prenons enfin le bateau à Trois-Rivières direction les Saintes. Ce sera Terre de Haut, comme la plupart des touristes.

On m’avait prévenu et le missié au micro nous a également averti : ça va bouger et ça va mouiller ! Du moins pour les bourriques qui restent dehors. Effectivement, ça bouge. Je m’applique à ne pas faire un seul mouvement pour ne pas en rajouter et j’attends sagement la fin de la traversée qui est fort heureusement assez courte.

Et ça mouille ! Les enfants rient de bon cœur quand les gerbes d’eau fouettent la vitre à laquelle ils sont appuyés. Et certains voyageurs redescendent à l’abri, trempés et secoués. Ce qui ne les empêche pas d’y retourner. J’avoue, ça doit être drôle ! Mais je suis une maman pas rigolote et un peu malade, tout le monde reste à l’intérieur.

Arrivés à quai et accueillis en musique, nous prenons possession de nos voiturettes électriques. C’est très amusant à piloter ! (Mon âme d’enfant n’est pas si loin…) On se demande parfois si on arrivera en haut de la côte mais oui, sans problème.

Nous sillonnons donc l’île sur nos engins écolo. Premier arrêt, le fort Napoléon. Il faut se garer sur le « parking » : un petit espace bondé de scooters et voiturettes et très accidenté. A priori, le fort est la seule construction à visiter mais l’entrée, même dans la cour, est payante. Nous renonçons : la journée est courte et nous sommes venus pour les plages.

Deuxième arrêt : la plage de Pompierre. Elle est grande, bordée de palmiers et de plusieurs carbets. Malheureusement, elle n’est pas épargnée par les sargasses. Il n’y en a pas beaucoup (on nous a dit qu’elles étaient ramassées par la municipalité mais pas le dimanche) mais la bande marron en bord de mer suffit, à mon goût, à gâcher la photo.

La baignade est cependant agréable et le point de vue sympa : des rochers, de la verdure et une bande de sable aux allures de plage déserte sur la droite. Apparemment, il suffit de marcher le long de la paroi pour y accéder.

La matinée étant déjà bien entamée, la faim nous assaille. Nous nous hissons donc dans nos véhicules et repartons vers le port (il y a peu de routes praticables). Nous nous arrêtons dans un restaurant en bord de mer (comme la plupart) et dégustons des plats locaux. Les enfants peuvent se baigner sous notre regard vigilent. Parfait.

Après une nouvelle ascension à suspens (arriverons, arriverons pas) et au cours de laquelle nous bénéficions de merveilleux paysages, nous nous garons en bord de route et empruntons à pied un sentier rocailleux et très pentu pour accéder à la plage du Pain de Sucre. Plage est un mot bien prétentieux pour cette petite bande de sable assaillie par les touristes mais l’endroit est magnifique. L’eau est cristalline et offre des nuances de bleu et de vert. Quelques rochers, quelques bateaux… Nous trouvons un bout de grillage libre (il s’agit de la clôture d’une propriété qui donne sur cette plage et sur une autre de l’autre côté. Mais je n’envie pas les propriétaires qui n’ont aucune intimité) et nous nous baignons. Palme-Masque-Tuba : nous rencontrons de beaux poissons.

Puis il est déjà temps de ramener les voiturettes et de faire un tour dans les boutiques : peintures, bijoux, souvenirs. On trouve quelques bricoles mais nous sommes restés près du port et nous n’avons pas trouvé notre bonheur.

Le retour est plus calme.