J'ai vécu en Guadeloupe...
Depuis que je suis arrivée, il y a près de 7 mois, je m’émerveille devant les multiples beautés de l’île. Je m’efforce de ne pas oublier l’enchantement des premiers temps pour rester attentive à notre chance.
Depuis que je sais que nous repartons, j’observe, je scrute, je mémorise. Je regarde chaque plante, chaque oiseau avec une attention toute particulière en me demandant si je l’avais déjà vu auparavant. Et je me perds en contemplation devant les eaux majestueuses qui jouent avec les rayons du soleil, tantôt à la plage, tantôt à la rivière.
Est-ce que je connais la Guadeloupe ? Est-ce que j’ai réussi à vous faire partager la découverte ? Est-ce qu’un seul d’entre vous choisira cette destination… ?
Je suis heureuse de savoir que j’ai fait rêver mes lecteurs et notamment les métropolitains. Mais je n’ai pas de mérite… Une photo d’une plage de sable blanc aux eaux turquoise, ensoleillée, bordée de palmiers, et le tour est joué ! Vous vous perdez quelques instants dans vos pensées, loin de la grisaille de l’hiver hexagonal enfin arrivé. Mais je suis encore plus touchée d’entendre un guadeloupéen se réjouir d’avoir découvert parfois, ou redécouvert, un trésor de son île.
Alors, j’aimerais vous emmener avec moi retrouver quelques sensations… Je ferme les yeux et je suis à la plage de Clugny à Sainte Rose. Je suis allongée sur le sable, le soleil réchauffe chaque parcelle de ma peau et le vent me taquine en me fouettant gentiment de sable. Je suis enveloppée totalement dans cette ambiance, le bruit des vagues emplit mon esprit et plus rien ne compte que les sensations.
Et puis je suis à la Soufrière, je gravis lentement, pas après pas, la pente caillouteuse. Je lève les pieds, regarde autour de moi pour ne voir qu’une partie du périple. Et je croise des randonneurs heureux qui m’encouragent, m’offrent un sourire, un mot gentil. Je monte et mon effort est enfin récompensé par le plaisir d’être allée au bout et la vue incroyable. Je suis en haut, je domine ! Et je rencontre le volcan, la bouche de son cratère qui souffle son mécontentement d’être dérangé peut-être. Moment unique.
Je suis dans l’eau salée, le masque et le tuba en place pour observer la vie sous-marine. Les petits poissons dévient à peine leur course quand nous passons, certains, plus téméraires, nous frôlent. Les oursins menacent, les poulpes, plus timides, se cachent, les anémones dansent et moi, je savoure.
J’arrive devant une chute après une marche dans la moiteur de la forêt tropicale. La fraicheur de l’eau douce m’invite à y plonger. La puissance de la cascade et la luxuriance de la végétation me remettent à ma place. Je suis petite face à la nature.
Il ne me reste plus qu’un tout petit mois pour grimper, plonger, me prélasser… Quelques petites semaines pour vous emmener avec moi vivre la magie et avoir un aperçu du paradis. Je n’aurai pas tout vu, impossible, mais j’ai fait mon maximum avec le temps qui m’était donné.
J’espère pouvoir vous garder un peu près de moi, chers lecteurs, dans un nouveau projet : mon petit monde en Gironde. Je ne sais encore si j’aurai le temps (car je vais reprendre le travail et mes semaines seront moins zen qu’ici) et l’inspiration nécessaires. Et bien-sûr, le challenge est bien plus grand : la Gironde est belle, Bordeaux est magnifique, mais …
Je ne vous promets rien mais comme le dit si bien Gérard Holtz : « Je compte sur Vous ! ». Je ne suis rien sans vous. Encore merci de m’avoir lue, encouragée, motivée. Peut-être pouvez-vous encore faire quelque chose pour moi en écrivant un petit mot, un commentaire...